Photographe inné

Qui es-tu ?

Je fais de la photo depuis 7 ans, je m’endors rarement sans avoir édité mes photos de la journée. Les photos que j’aime sont celles des gens que j’aime en général, j’ai commencé sans trop réfléchir à prendre des photos de mes amis au collège et j’ai pu me rapprocher réellement du médium quand j’ai commencé mes études de direction artistique à Paris il y a 5 ans. Depuis, j’aime m’essayer à tout ce qui me tente mais la principale composante de ce que je produis reste le documentaire en noir et blanc.

Quelle série tu présentes dans la Galerie LE VAILLANT ?

Je présente la série « Emballée » qui regroupe un petit corpus d’image que j’ai extrait de mon travail pour illustrer l’idée de la « sortie du cadre »

Qu’est-ce que ça représente ?

Ça représente l’idée que l’emballage est à l’objet ce que la rencontre est à une relation, le peu qu’on voit est le prisme au travers du quel on fantasme le reste. Qu’est-ce qu’il en est réellement ? Autant ne pas savoir, le fantasme est plus beau que la réalité. Le fantasme est hors du cadre, dans votre imaginaire.

Où tu rêves d’exposer ?

Dans un endroit où je pourrais réunir tous mes proches.

Ce que tu aimes ?

J’aime énormément les travaux des pionniers du médium comme Alexey Brodovitch ou Moholy Nagy, ou des contemporains d’aujourd’hui qui leur rendent hommage comme elizaveta porodina. J’apprécie grandement le mouvement Dada et Tristan Tzara pour leur approche de la construction, à l’encontre de toute norme. J’adore les travaux de l’agence magnum tout comme j’adore les travaux qui émanent de l’ecal en suisse. Tout est intéressant, autant s’y intéresser.

Quelles sont tes influences ?

Mes parents et leur copains ! Mais surtout beaucoup de photographes de chez Magnum aussi, j’aimerais mélanger deux esthétiques que j’apprécie beaucoup, celle de la publicité de luxe et celle du documentaire noir et blanc d’après seconde guerre mondiale.

Que représente la photo pour toi ?

Je suis très content d’avoir trouvé un medium avec lequel je me sens bien mais la photo en elle-même ne représente pas quelque chose de particulier pour moi. Si j’avais été plus sensible à l’écrit j’aurais écrit, au film j’aurais filmé, ce qui compte c’est ce qu’on raconte et je pense que la volonté de raconter ne  dépend pas du medium.